Tout savoir sur la grande consoude !

Tout savoir sur la grande consoude !

La racine de grande consoude, dont les mérites étaient déjà ventés par Sainte Hildegarde de Bingen au 12e siècle, possède des vertus régénératrices puissantes pour les tissus conjonctifs de la peau ! Envie d’en savoir plus ?

Origine

Décrite par le botaniste grec Dioscoride au Ier siècle, la consoude est une plante utilisée en phytothérapie depuis l'Antiquité. Pline l'Ancien fait également mention de ses propriétés médicinales, dans le traitement des fractures. A l'époque, la consoude était aussi utilisée en cas de troubles intestinaux, de bronchites ou de pleurésie. La plante s'est largement propagée, au fil des siècles, grâce aux voyageurs et aux pèlerins. Le nom de consoude est apparu au XIIIe siècle, issu du latin consolidare = consolider en raison de ses vertus à cicatriser les plaies et à consolider des fractures.

Description

La consoude officinale est une plante indigène de la famille des Boraginaceae, présente dans toute la France, bien que plutôt septentrionale, puisque rare dans le midi et aussi présente partout en Europe.

C’est une plante haute de 30 cm à 1,20 m, couverte de poils raides. Elle montre des tiges anguleuses ailées, ramifiées dans leur partie supérieure, chaque ramification portant des inflorescences.

Ses feuilles sont épaisses, longues de 20 à 80 cm, de forme ovale lancéolée, au limbe vert sombre, rugueux et velu. Lorsque la souche s’élargit, elle montre un feuillage dense, plutôt exubérant.

Les fleurs sont regroupées en cime scorpioïdes, c’est-à-dire qu’elles ressemblent à des queues de scorpions. Bien que ces fleurs tubulaires et retombantes ne soient pas très grandes (corolle de 1 à 2 cm de long), la floraison, qui s’étale longuement de mai à aout, ne manque pas de charme. Ces fleurs mellifères, généralement violettes, blanches ou roses, parfois bleues, sont fécondées par les insectes, tandis que les graines sont dispersées par les fourmis.

Elle aime les sols bien engorgés d’eau et développe un imposant système racinaire. Ses racines sont très épaissies, bien que non tubéreuses, et l’enracinement peut devenir très profond.

Les bienfaits sur votre santé

En usage externe

La tradition prête à la racine de consoude, ou Symphytum officinale des propriétés hémostatiques, anti-inflammatoires, astringentes, cicatrisantes.

La grande consoude sert ...

  • à cicatriser les plaies, les escarres et les brûlures, à consolider les fractures, à soigner les entorses et les bleus, les crampes et les névralgies musculaires, à soulager l’arthrose, grâce à son action cicatrisante et astringente (a un effet vasoconstricteur sur les tissus de la peau).
  • à soulager les douleurs articulaires et rhumatismales, les contractions et élongations musculaires, à soigner les troubles digestifs, à traiter les toux sèches, les plaies et inflammations de la bouche, grâce à son action anti-inflammatoire.
  • à traiter furoncles, acné, psoriasis, gerçures, piqûres d’insectes, émollient grâce à son action émolliente (amoli et détend les tissus enflammés).

D’après Pierre Lieutaghi auteur du livre «Le livre des bonnes herbes», la pulpe fraiche de consoude calme rapidement, soulage les brûlures du premier degré et cicatrise certaines gerçures comme celles des seins par exemple. Une étude allemande a également démontré une efficacité impressionnante dans le traitement des entorses de la cheville.

En résumé, il est clair que la grande consoude accélère, grâce à sa teneur en allantoïne, la formation(1) de nouvelles cellules, aussi bien dans la peau que dans des masses osseuses. Cette plante est également appréciée par les jardiniers qui la cultivent pour ses nombreux avantages. Enfin, certains l’intègrent dans leur alimentation ou celle du bétail pour sa richesse en vitamines, nutriments et protéines.

Comment l’utiliser ?

Une solution naturelle et bio développé par Herbalgem pour : les rougeurs de la peau, crevasses, gerçures, bleus, petites brûlures, coup de soleil.

L’association de consoude, de bourgeons de Cassis, de Propolis, d’huiles essentielles de Lemongrass and de Cannelle et d’huiles végétales de Calendula, d’Arnica et de Millepertuis procure une sensation d’apaisement et répare en profondeur la peau.

  • La consoude: plante médicinale utilisée depuis plus de 2000 ans. Elle renferme l’allantoine, une substance cicatrisante, de l’acide rosmarinique, aux vertus anti-inflammatoires reconnues et du mucilage aux vertus émollientes.
  • La fleur de Calendula: appelée aussi « fiancée du soleil » est reconnue pour ses vertus apaisantes et cicatrisantes, elle apaise la peau irritée et adoucit les peaux sèches.
  • L’Arnica est traditionnellement utilisée en cas de choc (bleus, bosses …)
  • Le bourgeon de Cassis, par son action cortisone-like, apporte un soulagement en cas d’irritation de la peau associée à des rougeurs.
  • Le Millepertuis, surnommé l’herbe de la Saint-Jean aide à soulager les rougeurs des coups de soleil.
  • La Propolis et les huiles essentielles de Lemongrass et de Cannelle écarteront tout risque d’invasion par des indésirables tout en renforçant l’action apaisante cutané de l’Arnica et du Calendula.

Contre-indications

Que ce soit pour une consommation culinaire ou thérapeutique, l’utilisation interne de la consoude est controversée. En cause, les pyrrolizidines qu’elle contient, nocifs pour le foie. Pour cette raison, de nombreux professionnels recommandent d’éviter l’usage interne afin de limiter le risque d’intoxication.

Nos solutions Herbalgem (par voie-externe) sont conseillées pour toute la famille mais déconseillées chez les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes atteintes de maladies hépatiques.

Bibliographie

https://www.aujardin.info/plantes/grande-consoude.php

http://www.jardinsdenoe.org/la-consoude-officinale-ou-grande-consoude/

(1) - https://cosmeticobs.com/fr/articles/lingredient-du-mois-10/allantoine-la-douceur-reparatrice-1987

Continuer la lecture

Respirez naturellement à nouveau !

Respirez naturellement à nouveau !

Tout savoir sur le bourgeon de la peau : l’ORME

Tout savoir sur le bourgeon de la peau : l’ORME

Laisser un commentaire